De la Brune des Alpes à la Brune, laitière par excellence

La brune est bien reconnaissable à ses oreilles plus claires.
En France, La Brune a été introduite en 1786 pour la première fois par les moines protestants dans les régions de Châtillon sur Seine (Côte d’Or) et de Mazamet (Tarn). Ces deux régions constituent désormais les deux berceaux de la race.
Le livre généalogique fut créé en 1911. Jusqu’à la fin des années 60, la Brune était une race mixte comme la plupart des races laitières à l’époque.
Aux Etats-Unis, la sélection orientée sur la quantité de lait et la qualité de la mamelle a façonné une race laitière spécialisée, communément appelée « Brown Swiss». En 1928, naissait à Lee’s Hill Farm, New Jersey, une vache exceptionnelle, Jane of Vernon, qui présentait des performances fantastiques et une incroyable longévité. Elle atteigna l’âge très respectable de 17 ans et sa meilleure lactation affichait 10 697 kg à 46 de TB. Elle exerça une influence considérable par sa descendance sur toute la population Brown Swiss.
Dès 1968, la France décide d’utiliser la semence des meilleurs taureaux Brown Swiss américains tels que Destiny, Waveney, Flush Pavane, etc…. pour améliorer le potentiel laitier de la Brune Française. Le croisement de la Brune Européenne avec la Brown Swiss, à l’image de la Frisonne avec la Hosltein, se généralisa en Europe, en France et en Italie d’abord, puis en Allemagne, Autriche et Suisse. La grande force de la race Brune est d’avoir réussi sa spécialisation laitière sans affecter la richesse de son lait en protéine, ni sa rusticité et sa longévité reconnue internationalement.
Aujourd’hui, la Brune, la laitière équilibrée par excellence, est de plus en plus recherchée en France et aussi partout ailleurs en Europe, aux Etats-Unis et tous les autres continents. Son histoire est loin d’être terminée et s’écrit encore aujourd’hui. Elle occupe chaque jour une place de plus en forte dans le domaine de la production laitière.

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