La brune est bien reconnaissable à ses oreilles plus claires. |
Le livre généalogique fut créé en 1911. Jusqu’à la fin des années 60, la Brune était une race mixte comme la plupart des races laitières à l’époque.
Aux Etats-Unis, la sélection orientée sur
la quantité de lait et la qualité de la mamelle a façonné
une race laitière spécialisée, communément
appelée « Brown Swiss». En 1928, naissait à
Lee’s Hill Farm, New Jersey, une vache exceptionnelle, Jane of
Vernon, qui présentait des performances fantastiques et une incroyable
longévité. Elle atteigna l’âge très
respectable de 17 ans et sa meilleure lactation affichait 10 697 kg à 46
de TB. Elle exerça une influence considérable par sa
descendance sur toute la population Brown Swiss.
Dès 1968, la France décide d’utiliser
la semence des meilleurs taureaux Brown Swiss américains tels
que Destiny, Waveney, Flush Pavane, etc…. pour améliorer
le potentiel laitier de la Brune Française. Le croisement de
la Brune Européenne
avec la Brown Swiss, à l’image de la Frisonne avec la
Hosltein, se généralisa en Europe,
en France et en Italie d’abord,
puis en Allemagne, Autriche et Suisse. La grande force de la race Brune
est d’avoir réussi sa spécialisation laitière
sans affecter la richesse de son lait en protéine,
ni sa rusticité et sa longévité reconnue internationalement.
Aujourd’hui, la Brune, la laitière équilibrée
par excellence, est de plus en plus recherchée en France et aussi
partout ailleurs en Europe, aux Etats-Unis et tous les autres continents.
Son histoire est loin d’être terminée et s’écrit
encore aujourd’hui. Elle occupe chaque jour une place de plus en
forte dans le domaine de la production laitière.
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